Mardi, j’ai tenu à être présent aux côtés des personnels hospitaliers du CHU de Saint-Étienne, mobilisés dans le cadre d’une journée nationale d’action pour la défense de l’Hôpital public autour du mot d’ordre : « La mort de l’hôpital, les morts à l’hôpital, stop, ça suffit ».

La situation actuelle n’est plus tenable. L’hôpital public est sur le point de rompre. Suppression de lits, fermeture d’hôpitaux, manque de matériel et de personnel. Cette politique à un coût : la baisse de la qualité des soins et l’épuisement des soignants.

Cet appel à l’aide n’est pas nouveau, mais le gouvernement refuse de l’entendre. En novembre 2019 déjà, et nous étions à leurs côtés, les soignants ont manifesté pour dénoncer leurs conditions de travail et leurs impacts sur la prise en charge des patients. Cinq vagues de covid plus tard, la situation n’a pas changé, c’est le retour à « l’anormal ».

Le « Ségur » de la santé n’a rien réglé au fond et l’exécutif ne semble toujours pas avoir compris l’urgence de la situation. À tel point que le 31 mai dernier, au centre hospitalier de Cherbourg, le président Macron s’est contenté d’annoncer la production d’un rapport sur la situation. Il y a urgence à l’hôpital et l’exécutif joue la montre. Le diagnostic est pourtant connu : assez de paroles, il faut agir.

Les idéologies gestionnaires et néolibérales portent de lourdes responsabilités dans les dysfonctionnements rencontrés à l’hôpital.

Je veux rompre avec ces politiques et promouvoir un modèle de santé basé sur les besoins plutôt que sur les budgets.

Pour reconstruire le service public hospitalier, il faudra recruter, revaloriser les salaires des soignants, rouvrir des services de proximité, en finir avec la tarification à l’activité, inventer de nouvelles gouvernances…

C’est cette ambition que je porte en tant que candidat aux élections législatives.

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